Vole petit papillon! Vole!

"ose répéter ce que tu as dis pour voir! Vas-y répète si tu oses! " 

Mes yeux foudroyaient mon adversaire. J'avais les nerfs a fleur de peau. Je le retenais, son dos plaquer contre les casiers de l'institut que je fréquentais. Un silence de mort parcourais le couloir. Tous les yeux étaient braqués sur nous et attendaient de voir la suite. Je sentais la curiosité mélangée à une légère peur parcourir mon dos alors que mon regard était rivé à mon adversaire. Ce n'était pas vrai qu'il allait pouvoir dire n'importe quoi sur moi sans que je réagisse. Règle numéro un, ne jamais insulter un McAlistair, sinon c'est un arrêt de mort. Je sais prendre les moqueries jusqu'à un certain degré et lui il l'avait dépassé. Il n'a jamais osé répéter, mais je sais que c'est plus pour ne pas avoir d'ennui avec la direction que par telle envie de ne rien dire. Lui et moi n'étions à pas nos premières querelles, c'était simplement impossible qu'on puisse être capable de se croiser dans lâcher des salves d'insultes à l'autre. D'autant plus que le résultat était toujours le même, l'un de nous se faisait suspendre après la bataille. L'un comme l'autre ne lâchait prise. Un combat de regard qui dégénérerais bien assez rapidement. Des murmures se mirent à fuser de partout. Ce n'était pas fréquent qu'on me voit disjoncter aussi facilement, mais sur le coup, j'ai pas résisté. Il y a des jours comme ça des fois où l'on retient rien et tout explose. Normalement les gens savaient qu'il ne fallait pas pousser trop trop loin avec moi. J'avais une bonne capacité d'absorption, j'entendais facilement à rire et même de moi-même, mais avec ce gars c'était incompatible. Trois... Deux... Un... Mon poing partit et alla s'écraser sur son visage, les dommages commençant. Deux profs furent nécessaire pour nous arrêter, lui il n'eut pas trop d'ennui, mais moi ce fut une autre histoire. Je m'étais battu, mais en plus j'avais consommé. C'était impossible de faire ça dans l'institut privé que j'étais.  Si nous étions pris en flagrant délit, c'était le renvoie direct de l'école. C'est donc ce qui m'est arriver et j'avais 17 ans... C'est ça aussi qui m'a fait déménager en Amérique du Nord... Sinon je serais toujours en Italie, pas aux États-Unis. L'institut duquel je venais de me faire renouer était le quatrième en trois ans. J'enchainais les ennuis sans compter, faisant ce que je voulais de ma vie. Les crises que ma mère m'a fait je ne les comptent plus non plus, elles sont en trop grands nombres. 

J'ai eu une enfance relativement tranquille jusqu'à ce que j'arrive à mon adolescence. Avant ça, j'étais un simple petit garçon sympathique qui prenait goût à la vie, avec ses nombreux amis sans plus. Je me tenais droit, je faisais rarement de chichi avec des histoires. Bon d'accord, je n'étais pas tout à fait reposant quand j'étais jeune, j'aimais beaucoup bouger et je tenais rarement en place plus de deux minutes... J'ai quand même donner un peu de fil à retordre à mes parents.  Mais il nen reste pas moins que J'étais apprécié. Quand je suis tombé dans l'adolescence par contre, ça été moins rose pour mes parents. Je me suis mis à fréquenter les mauvaises personnes, m'enfonçant dans l'alcool et la drogue sans compter. Je n'avais plus aucune limite, plus rien ne comptait. J'accumulais les fêtes, les débauches, les unes après les autres, m'enfonçant dans cet enfer que personne ne pouvait me tirer. Je devenais de plus en plus froid et distant avec ma famille. Pourtant, ils étaient bien dans ceux qui me connaissait le plus pour pouvoir m'aider. Cependant, je refusais toute aide extérieur. J'étais bien dans mon train de vie, à un point tel que ma vie ne tournait plus qu'autour de ça un certain moment donné. 

Rapidement, à force de consommer, je me mis à moi-même faire certain deal. Je n'étais pas reposant. J'étais dur, confiant en mes capacités et personne ne me marchais dessus. Je contrôlais tout. Il ne fallait pas plaisanter avec moi lorsqu'il s'agissait de la vente. Je me faisais un bon montant aussi. Je ne vendais pas n'importe quoi, les gens me faisaient confiance, donc l'argent affluait, bien que je n'aurais jamais eu besoin de ça pour très bien vivre. Ouais ouais, je suis un petit gosse de riche. Papa possède un excellent coussin financier, maman aussi, j'étais loin d'être à plaindre, mais pourtant rien ne m'empêchait de me faire ma petite somme à moi. Bon ma petite somme était importante et je devais bien faire attention à ne jamais me faire prendre par la police. Mes parents furent au courant de mes activités illégales un bon moment après que j'eus commencé. Il était donc trop tard pour vraiment me faire reculer. C'était à les rendre malade. Ils en devenaient fou de me voir agir ainsi. Quant à moi, je n'avais aucun scrupule à démolir l'éducation qu'ils m'avaient donné. Le fait était plutôt que le dealeur que j'étais ne sortait que dans des moments précis, en flairant les meilleurs opportunités. Cependant, malgré tout cela, avec mes amis je restais le même gars plein d'entrain, toujours près à dire et faire des bêtises, bien que porter sur les substances illicites. 

Mes parents vinrent à craquer de mon comportement. Les disputes éclataient de façon ultra régulières autant entre mes parents et moi qu'entre eux tout simplement. J'étais devenu un terrain glissant à parler. Mon père étant pour la majorité du temps silencieux ou absent depuis que je m'étais enfoncer dans mon train de vie de dealer, ma mère n'en rageait qu'encore plus. Elle ne parvenait plus à rejoindre tous les bouts fuyants entre mon père, moi et mon jeune frère. Puisque, ouais j'ai un jeune frère, de sept ans d'écart avec moi. Ma mère à toujours eu peur et aura toujours peur qu'il suive mes traces. C'est tellement sa plus grosse crainte que ça la rend malade à toujours le surveiller. Il ne fallait surtout par qu'il vienne dans ma chambre ou touche à un seul de mes vêtements, au cas ou par mégarde j'aurais laisser trainer des choses dedans. En plus de la peur pour mon frère qui la torturait, elle s'inquiétait toujours pour moi, ne désirant pour rien au monde que je me fasse attraper en train de vendre. Ça la rendait verte rien que d'y penser. Donc, pour essayer de me contraindre et de m'arrêter, elle instaura un vrai régime militaire dans la maison. Je ne vous cacherez jamais mon immense mécontentement et je peux vous jurez que je me suis donné à cœur joie de me rebeller encore plus. Je faisais tout ce que je pouvais pour la faire suer davantage, réclamant haut et fort ma liberté. 

Donc tout ça pour dire que j'étais loin d'être un ange... Très loin. Néanmoins, malgré tout ce que je pouvais faire d'illégale, je réussissais passablement bien mes cours. Je faisais beaucoup de grabuge, riant, me moquant ouvertement des autres, ne me gênant pas pour dire calée que je pouvais bien penser. J'étais loin d'être gêné. Je régnais en sorte de maître. Avec tout ça, j'avais également une petite amie. Sauf qu'avec elle, tout était différent. Je l'aimais vraiment et profondément. Dès que j'étais avec elle, je changeais. Je redevenais le premier Raphaël de tous, le sympathique qui s'occupe vraiment de ses amis. Nous sommes resté sept ans ensemble. Quand nous nous sommes laissé simplement parce que je déménageais j'ai trouvé ça dur. Cette fille-là je l'avais vraiment aimé. Quand je suis parti, nous n'avons jamais essayé de garder contact. Ça n'aurait fait qu'accentuer la blessure créée. Donc, j'ai déménagé aux États-Unis a mes 17 ans parce que j'avais dépassé les bornes. Depuis trois ans, mes parents vivaient en simple colocataire dans la maison, les disputes étant fréquente entre tous les membres de la famille hormis avec mon jeune frère. Lui il était exempté des crises. La chance qu'il avait! 

En arrivant en Amérique, mes parents ont prit chacun leur ville. Ma mère est partie s'installer à Los Angeles avec mon frère et moi j'ai pris la direction de Oakland avec mon père. J'y ai vécu deux ans. Ce fut deux ans où j'habitai presque seul dans la maison, deux ans de liberté comme je l'avais toujours désirée. J'avais une immense maison pour moi seul alors que 4 familles entières auraient pu y cohabiter. Je fêtais souvent, me refaisant une réputation  et devant apprendre l'anglais. J'avais déjà une base, mais ce n'était plus suffisant. Maintenant j'étais complètement immergé dans un pays anglophone, personne ne comprenait l'italien. Cette partie la fut plus compliqué, mais refusant d'être seul dans mon coin, j'ai rapidement appris. C'est sur que j'avais un fort accent, mais peu à peu je le perdais, sans complètement m'en départir. Je retrouvai rapidement mon influence, jouant de charisme et du coude envers certaine personne. Sauf que je n'avais pas déménager seul, mon meilleur ami avait déménagé en même temps. En fait, je ne le considérais plus comme mon meilleur ami, mais bien comme mon frère. Ce type est vraiment trop bien! 

Ma vie à Oakland n'a pas totalement changé de celle en Italie. Oui bon, je me suis calmé quand même puisque je devais apprendre une nouvelle langue, mais je restais puissant dans ma bande. J'avais du contrôle et j'aimais toujours autant. Par dessus tout ça, j'ai embarqué les courses automobiles. Ça pas fait l'affaire de maman et de papa, mais mon père à rien fait, il m'a laissé vivre comme si rien n'était. Mon père était rarement à la maison ou sinon on vivait chacun dans notre coin.  En voyant ou plutôt en entendant ça, ma mère est montée sur ses grands chevaux environ deux ans après le déménagement. Elle m'a forcé à venir vivre avec elle avec des menaces de comparution envers mon père. Résultat, j'ai déménager à Los Angeles tout juste avant le début de l'an scolaire. Nouveaux adieu à ma bande de Oakland et bonjour LA. C'était loin de me réjouir, j'avais 20 ans quand même! Être autant materné me puait au nez. J'avais bien le droit de faire ce que je voulais. J'ai réussi à me marchander un appartement pas trop loin du campus, mais pas trop loin de la maison, de sorte que je puisse avoir ma liberté, enfin une certaine partie et que ma mère puisse me "surveiller". C'était loin de me réjouir, me sentant pas trop à ma place ici, devant tout refaire ma réputation, mon cercle d'amis et tout ce qui va avec. J'ai pas eu le choix, j'ai du m'y conformer. À ça et au régime militaire de ma mère. Déjà qu'elle m'appelle souvent, qu'on a une tonne de problème avec le possible divorce de mes parents. Ouais ils sont pas encore divorcés, je sais pas comment ils font, surtout sachant que chacun voit d'autres personnes... Bon finalement... Honnêtement, je m'en fiche, cette histoire la me regarde pas même si c'est en parti de ma faute, j'en prend nullement le blâme. Malgré tout, avec ce nouveau changement, je me suis calmé encore. J'ai laissé tomber les courses dans les rues, la vente de drogue, j'en prend toujours à l'occasion quand il m'en prend l'envie, mais jamais, au grand jamais, je ne me calmerai en cours. Je n'écoute pas toujours, je parle avec mes potes, j'aime bien faire ce que je veux sans trop en dépasser les limites parce que quand même, j'ai 20 ans. 

Amical, entêté, bourrique, caractère de cochon, gentil, doux, tendre, rêveur, solitaire, romantique, angoisé, trouillard, ... Dites nous ce qui vous définit le mieux. Le bon comme le mauvais....(10 lignes)

Grand, petit, moyen, gros, maigre, musclé, brun, blond, châtain, yeux verts perçants, bleus mystérieux, marrons profond, Sourire, Comment décririez-vous votre physique...(10 lignes)