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 Hanna ou la folie a l'état pure...

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2 participants
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Hanna B. Gallagher

Hanna B. Gallagher


Messages : 90

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MessageSujet: Hanna ou la folie a l'état pure...   Hanna ou la folie a l'état pure... EmptyVen 9 Mar - 13:54



Hanna Beatrice Gallagher

"Reste forte malgré tout ce qui peut arrivé
et surtout reste toi-même..."



Hanna ou la folie a l'état pure... 359f
© Deadly Escape



Age :19 ans
Date & Lieu de naissance :9 octobre 1992, San Diego, Californie
Confrérie : Aucune
Année: 2ème année en Pharmacie
Groupe : Shy
Particularité : Complètement cinglée...
Personnalité sur l'avatar : Michelle Trachtenberg




Il était une fois...
Mon histoire



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On dit souvent qu’il y a un temps pour chaque chose. Un temps pour la joie, un temps pour le bonheur, un temps pour la peine, pour la mort… pour le deuil… Je m’étais toujours demandé comment je ferais s’il advenait que je perde quelque chose qui me tienne vraiment à cœur, quelque chose qui, sans elle, modifierait ma perception de mon environnement. Je n’avais jamais cru qu’on puisse un jour me faire tomber de mon beau nuage et faire de ma vie, un enfer sur terre. Maman disait de toujours rester forte et fière, peut importe ce qu’il arrivait, qu’il ne fallait jamais se laisser attraper par les évènements désagréables d’une vie. Je l’ai écouté, je l’ai payé. Des fois je me demande ce que ça l’aurait pu être si je n’avais pas écouté maman et que je ne me serais pas lancer dans cette course contre moi-même, une course qui ne valait pas la peine d’être faite. Peut-être ne serais-je pas aussi réservée maintenant, aussi peu saine d’esprit comme tout le monde s’amuse bien à le pensé. C’est quand même incroyable comment l’apparence des gens compte énormément… Quand on est rendu à vous attaquer parce que vous êtes silencieux, on vient qu’à se demander ce qui est le mieux pour nous, être quelqu’un de connu et de réputer, ou de celui qui est dans l’oubli et qui mène sa petite vie tranquille ? Quel qu’en soit la réponse, je me contente de vivre mon enfer sur terre, peut-être qu’une fois passé de l’autre côté à mon tour, on m’accordera au moins une peine moins sévère.

J’ai vu mes premières lueurs du jour à San Diego. J’adorais cette ville, celle qui est toujours illuminé et qui ne semble jamais vouloir dormir, celle-là même où il existe le pont orangé qui tiens malgré toute les tempêtes, non pas qu’il soit fragile, mais on voit bien que rien ne peu le perturber. Parfois je me dis que j’aimerais lui ressembler, paraître aussi forte que peut l’être son armature de fer. Mes parents étaient tous deux originaires de cette ville, à vrai dire ils se sont rencontrés à l’université et depuis ils ne se sont jamais lâchés. Je sais que leur relation à été semée d’embuche de toutes sortes, je sais également que je suis une de ses embuches, bien qu’ils n’aient jamais voulu me le dire… enfin, au début ! Mon avenir s’avérait fleurissant. Nous vivions à trois dans une maison pour neuf grâce au salaire de maman et papa qui était plus que confortable. Tous deux étaient les comptables les plus réputés de la région. Tout le monde leur faisait confiance et moi j’étais stupéfaite devant eux. À chaque fois qu’ils rentraient je partais à la course et leur sautait dans les bras comme si ça faisait des siècles que je ne les avais pas vu. On voyait toujours la petite tête aux yeux brillants et aux cheveux bruns virevoltant dans tous les sens arriver en riant. C’était le même spectacle tous les soirs. De quoi arracher un sourire à tous, même aux plus insensibles. Il arrivait souvent à papa de me prendre dans ses bras et de me faire voler dans les airs, pareil à un avion. Qui aurait pu croire que j’en tomberais ?

***

7 novembre
La pièce était plongée dans une noirceur quasi-totale. J’y voyais à peine plus loin que mes bras lorsque je les allongeais de chaque côté. Je sentais mon cœur se serrer un peu plus à chaque battement. C’était le début de ma fin, je le savais. J’avais une envie insoutenable de hurler, de fuir à toute jambe, mais on me retenait, pareil à un pantin rattaché à ses ficelles. Je la regardais s’éloigner, me glisser entre les doigts sans rien pouvoir faire. J’étais la seule spectatrice de ce moment. J’avais la tête cotonneuse, mes muscles avaient été remplacé par du plomb… Mon regard c’est vidé presque instantanément. Hurler. Me défoncer la gorge pour cesser d’avoir mal ailleurs. Ce n’étais même pas un trou béant qui me traversait, c’était bien plus que ça, ça faisait bien plus mal. Cette date resterait à jamais gravée dans ma mémoire et à jamais maudite dans mon cœur. J’étais assise sur la chaise, la chaise de ma condamnation. Si seulement j’avais cessé de jouer avec le feu plus tôt, peut-être que maintenant je ne serais pas accabler de ce fardeau qui ne devait pas m’être destiné. Les fenêtres éclairaient la chambre, les fleurs se tenaient bien droites dans leur vases, les couleurs lumineuses de l’extérieur resplendissaient à l’intérieur même de la pièce, mais pour moi, tout restait d’une noirceur incontrôlable. Rien ne voulait ne semblait vouloir percer ce voile qui obscurcissait mes yeux depuis quelques secondes, quelques minutes, quelques heures… J’ignore combien de temps je suis passée assise sur cette chaise à contempler ce qui sautait à mes yeux. Je n’y voyais rien de toute façon…

***

La petite fille que j’étais grandissait dans un bonheur absolu. Maman et papa allait peut-être au travail pendant que moi j’étais à la maison avec la nounou, mais j’étais bien. Quand j’ai dû commencer l’école, j’en étais tellement heureuse ! Ça l’avait été les plus beaux jours de ma vie. Je me rendais compte qu’il y avait d’autre enfants qui comme moi apprenait à se fondre parmi les autres, puisque moi, durant mon enfance, la seule amie que j’avais vraiment eu avait été ma nounou. Je m’étais vite lié avec les autres, me retrouvant rapidement populaire parmi les enfants. Je n’étais pas une leader, mais c’était tout comme, je laissais seulement ma place à d’autre. Pour ma personne, tout ce qui importait c’était de m’amuser encore et encore. Mon but était de vivre sans me préoccuper de ce que serait l’instant d’après et des conséquences que cela pourrait apporter, j’étais totalement insouciante. Y’a bien des moments dans ma vie présente que j’aimerais retrouver cette innocence d’esprit, tout semblait si facile… Il n’y avait aucune responsabilité qui nous attendait, simplement apprendre et se la couler douce. La belle vie quoi ! J’ai eu des rencontres avec des enfants, en grandissant j’ai eu des fréquentations, parfois moins recommandable que d’autre, mais des fréquentations quand même… J’ai eu mon lot d’émotions…

J’ai rencontré ma meilleure amie dans mes premières années d’école. Elle était nouvelle et ça tout de suite cliqué. On c’est sortie mutuellement du pétrin maintes et maintes fois. Sans elle, je ne crois pas que j’en aurais vécu la moitié des bêtises que j’ai faites. Katherine était bien souvent ma sauveuse et la seule que je considérais comme une vraie amie. C’est un peu grâce à elle aussi que je ne suis pas tombé trop, trop loin dans mes bêtises. J’ai eu une fréquentation dans les âges de 12 ans. Il était plus vieux et au final, il était loin de m’aimer, il aimait simplement la grande innocence d’un enfant de douze ans. Pour tant de mon côté c’était tout autre chose. J’avais aimé son côté mystérieux et silencieux. Il ne parlait pas beaucoup, mais il avait toujours de quoi d’attirant. Plutôt renfermé sur lui-même, il a commencé à me trainer un peu plus à l’écart de ceux qui comptaient vraiment pour moi. Ma mère avait bien remarqué le changement, ma nounou également. Mon père quant à lui n’était pas suffisamment à la maison pour en avoir une réelle impression. Il savait qui j’étais, quel âge j’avais, mais le boulot le prenais beaucoup. À cette époque, ma mère aurait bien voulu que je me tranquillise. J’approchais lentement de mes 14 ans. Ma mère était ronde comme un ballon.

Je me souviendrai toujours de ce gars que j’ai fréquenté qui m’a entrainer dans tout ce qui ne devrait pas faire partit de la vie d’une adolescente de 14 ans. C’était le même gars qu’à ma douzaine d’année. Il était revenu après m’avoir laissé de côté pour une un peu plus vieille, mais moi j’étais naïve. J’avais cru qu’il avait changé, je me suis laisser trainer dans ses âneries. Il m’avait rendu accroc à certaines substances, à certains produits que mon corps ne désirait qu’encore plus. Katherine m’avais prévenue d’arrêter avant qu’il ne soit trop tard. J’ai ralenti l’allure, mais pas autant qu’il ne l’aurait fallu. J’avais quatorze ans et j’étais comme une fille de vingt ans qui passait ses temps libre ailleurs que chez elle avec des gars trop vieux. Je n’avais pas de contrôle, j’étais hypnotisé par celui que je croyais aimer. Ce n’était pas fort, mais j’y pouvais rien du tout. Il a bien profité de moi, dans plusieurs sens du terme. Je m’en rends compte maintenant à quel point j’ai été stupide. Trop naïve, trop prête à tout pour lui, il m’a tué.

***

7 novembre
J’ai fini par me relever de ma chaise. Pour les gens qui me regardaient marcher, j’avais l’air d’un zombie, complètement ailleurs. Je l’étais. Je cherchais à comprendre ce qui m’arrivait, pourquoi c’était à moi qu’on faisait un coup pareil. J’avais juré de changer si on ne me la prenait pas. Pourtant, malgré tous les efforts et le mal que je me suis donné on me l’avait ravie. Son teint livide hantait mon esprit, les derniers mots prononcés poignardaient ce qui me restait de cœur… Je n’étais pas prête à ça. J’ai marché jusque chez moi, enfin je crois… Je marchais dans la noirceur que procurait la nuit. Il y avait du bruit autour de moi, mais il était à peine perceptible tant un bourdonnement sourd m’obstruait les oreilles. Il y a quelqu’un qui a touché mon bras, qui m’a entrainé plus loin. Je ne savais pas qui c’était, mais je m’en moquais. Plus rien n’avais d’importance maintenant… Je me suis retrouvée entourée d’homme. Qui ils étaient, je ne savais pas. Je n’étais présente que de corps, mon esprit était bien loin de la réalité. Il tentait de se protéger de la dernière nouvelle qui l’avait estropié. Il ne parvenait pas à se dire que c’était maintenant la fatale réalité…


***

Quand il m’a laissé la seconde fois, j’ai eu du mal à m’en relever. Quand il c’est poussé à nouveau avec une autre poupée barbie, je me souviens que j’étais allé trouver ma mère dans son lit. Je m’étais couchée entre elle et mon père et j’avais pleuré toute la nuit dans leurs bras. Katherine avait eut raison sur toute la ligne. Elle me l’avait dit que j’en sortirais pas indemne de cette relation. Je ne l’avais pas écouté et j’en avais fait qu’à ma tête. Ça ne m’avait pas réussi. Personne n’a envie de tomber de son trône, même à quatorze ans. C’est brutal, ça blesse… Quand il est partit de ma vie, Katherine à essayer de me ramener à la normale, à faire baisser ma consommation, mes envies oppressante de faire quelque chose de mon corps. Ça plus ou moins fonctionné. Au cours des ans, j’ai cessé de vouloir faire n’importe quoi de mon corps, mais je n’ai pas cessé ma consommation comme le but final ce voulais. Au moins j’avais diminué. Papa et maman ont fait de gros efforts pour m’aider en même temps d’élever mon jeune frère. J’avais beaucoup de support, mes amis avaient hâte de me retrouvé parfaitement normale. On savait tous que je ne redeviendrais jamais totalement ok, mais au moins, on savait que j’avais plus de chance d’être normale à présent.

Bien que je sois à peu près redevenue qui j’étais, je gardais certains traits de ce qu’il avait fait de moi. J’étais moins réceptive, plus arrogante… Il n’en reste pas moins que j’avais toujours été portée sur les fêtes. Avec mes amis, on fêtait presque tous les week-ends. C’était notre train de vie. On se rendait dans une maison de la famille à Katherine à la campagne, on buvait, fêtait des week-ends entiers puis on reprenait la routine écolière. On se faisait la belle vie. Tranquillement je reprenais la place qui me revenait de droit parmi la bande. En fait je ne l’avais jamais vraiment quitté, les gens m’avaient toujours aimé parce que malgré tout je ne les avais jamais envoyé balader. J’étais restée en contact avec eux et ils m’avaient toujours supportés, peu importe ce qu’il pouvait bien m’arriver. J’étais super bien encadré par des amis extra ! Dans tout ce qui m’arrivait, il n’en restait pas moins que j’étais brillante. Mes notes avaient toujours été au dessus de la moyenne et je brillais de plein feu, même malgré lui. Il n’avait jamais réussi à me briser cet aspect de ma personnalité. Si je ne voulais pas paraître trop douée et que je ne voulais pas trop me démarquer, des fois je faisais par exprès. C’était idiot de le faire, mais je n’aimais pas paraître douée. J’avais peur qu’on ne m’aime plus autant si c’était ce qu’il arrivait, que je devienne super forte.

***

8 novembre au matin
Je pense avoir poussé la porte de la maison, en espérant y voir plus clair. Il y avait mon frère à l’étage qui dormait, ça je le savais, il est toujours en train de dormir à cette heure. Papa devait sûrement être devant la télévision à attendre que le sommeil s’empare de lui à son tour. Je suis resté sur le porche d’entrer a fixer le couloir face à moi. Il me semblait long. Je le contemplai longtemps, immobile et silencieuse. J’avais passé une main dans mes cheveux presque tous défait. Je n’étais pas rentré de la nuit, comment allait-il le prendre ? Je l’avais entendu renifler au salon. Il ne pouvait pas savoir la nouvelle, le personnel de l’hôpital m’avait offert de l’annoncer à ma place, mais j’avais refusé, j’avais tenu à le faire par moi-même. Maman m’avait dit d’être forte, peu importe ce qu’il arrivait et de toujours rester moi-même. Maman tenait à ce que je reste qui j’étais, que je ne me voile pas le visage. Je comptais bien l’écouter. Elle voulait que je continue de faire briller ma personnalité de plein feu, puisque malgré tout les pépins qui avaient bien pu m’arriver, j’avais de l’énergie et du cœur à revendre. J’avais coincé une mèche de cheveux qui pendait devant mon visage derrière mon oreille. Un nouveau reniflement. Ma tête c’était complètement tournée en direction du bruit. Je n’ai pas sursauté en le voyant à mes côté, bouteille à la main. Rien qu’à son odeur, je devinais qu’il n’était pas sobre et que je risquais gros comme toujours…


***

Quand j’ai eu seize ans, ma mère a commencé à être malade. J’ai donc pris le relais automatiquement, m’occupant plus de mon frère que j’aimais à en mourir. Quand j’ai su qu’elle était souffrante, je m’étais dit que je ferais tout pour l’aider, quitte à tout cesser, fête, boisson, substances… Tout ! Surtout si ça pouvait me la garder. Je me voyais mal vivre sans ma mère, celle qui était si attentionnée envers tout le monde et qui prenait soin de tous et chacun. Chaque matin je m’occupais d’Étienne avant de me préparer moi-même, papa n’était jamais à la maison et maman faisait ses traitements. Ça fait une drôle de vie à seize ans. Tranquillement j’ai commencé à me refermée sur moi-même, étant moins ouverte avec mes amis à l’école. Katherine savait ce qui se passait, mais elle était bien la seule. Les traitements de maman coutaient une petite fortune. On n’avait plus les moyens de se payer une nounou pour nous venir en aide. J’en étais pas mal de m’occuper de mon jeune frère, j’en étais même ravie. Étienne c’était mon petit cœur à moi, s’il était malheureux je fonçais toujours la première pour l’aider. Je tenais à le protéger d’une existence comme la mienne. Ça fait trop mal et il ne la méritait pas de l’avoir aussi dure. Je savais que je ne pourrais tout empêcher, mais je voulais lui éviter un maximum. Chaque soirs je m’asseyais avec lui à table pour parler ou je sortais dehors pour jouer avec lui jusqu’à l’heure du coucher, ensuite je faisais mes travaux et je dormais. Pas beaucoup, mais je dormais un minimum.

Puis la maladie c’est mise à faire des ravages considérable sur ma mère jusqu’à son dernier mois de son existence. Ça été le pire de tous. Pendant un peu plus d’un an que la maladie faisait partie d’elle, qu’elle s’affaiblissait un peu plus chaque jour. Papa n’a jamais été d’une très grande aide. Il en avait peur de la maladie qui affectait ma mère, mais il se sentait trop impuissant. Quand le dernier moi est apparu, il s’est plongé dans l’alcool pour oublier. Il avait mal, comme moi, mais j’avais tendance que ça pouvait être pire pour lui puisque c’était sa femme. Je voulais alléger sa souffrance, je détestais le voir ainsi, mais plus ça l’allait, plus ça l’empirait. Papa ne dormait pas beaucoup depuis que la maladie faisait rage. Il se faisait un tel sang d’encre, qu’il dépérissait presque en même temps qu’elle. Surtout depuis que maman avait fait son entrée à l’hôpital. La boisson prenait de plus en plus de place. J’arrivais de l’école et je le voyais toujours là à fixer la télévision d’un œil vide, comme si l’appareil ne réussissait à captiver son attention. Parfois il lui arrivait de lever un regard sur moi. Il semblait loin et terriblement blessé, rempli de tristesse et de souffrance. Sa descente aux enfers avait été particulièrement rapide et moi j’en étais spectatrice sans pouvoir l’arrêter.

***

8 novembre au matin
Son regard insistant, froid et méchant était posé sur moi. Je ne me souvenais pas d’avoir vu autant de vie dans son regard depuis un long mois. J’avais déglutit avec difficulté et monté les marches comme un robot. J’avais réveillé Étienne et l’avais préparé pour une grosse journée. Je l’avais envoyé chez son ami dès qu’il fût près et je m’étais retrouvée seule avec mon paternel. Je ne vous cache pas qu’il me terrifiait. Cette façon qu’il avait de me suivre des yeux. C’était à en faire frissonner même les plus courageux. J’avais voulu fuir et partir à toutes jambes trouver le réconfort chez ma meilleure amie. Tranquillement mon cerveau prenait conscience que cette fois c’était finit que jamais plus je n’aurais de modèle féminin à la maison. Cependant, les larmes refusaient toujours de couler. Dès qu’il m’avait vu dans le porche de la maison, je suis persuadée qu’il a su. Je devais avoir une telle tête d’enterrement…

« Tu aurais au moins pu rentrer cette nuit ! Tu voulais absolument aller te faire voir ? Ça te manquait tant ? Tu n’as aucun respect pour elle qui t’a élevée ? »

J’avais accusé le coup en me figeant complètement. Qu’est-ce qui c’était passé justement cette nuit ? J’étais restée silencieuse et j’avais soigneusement évité de le regarder. La honte m’avais prise. Comment avais-je pus ? Je me sentais complètement sale. Qu’est-ce que j’avais fait ? Il c’était levé et approché de moi. J’étais clouée sur place. Une telle fureur faisait place dans ses yeux. Je me souviens avoir souhaité me fondre dans le plancher. J’ai vu sa main s’élancer dans les airs avant de venir claquée contre ma joue. Mes jambes en perdirent leur force et je me suis écrasée sur le sol. Son regard d’un noir si profond… Je restai immobile, assise sur le sol alors que lui continuait d’être en colère.

« Tu n’es qu’une traînée ! Bonne qu’à vendre ton corps ! »

Les mots me poignardèrent. C’était comme ça que mon propre père me voyait. Rien de plus qu’une fille bonne à se vendre pour avoir autre chose en échange… Ce ne fut que le soir, une fois que tout le monde fut complètement endormi que je m’autorisai à me laisser aller à ma propre souffrance, de hurler silencieusement et de me recroquevillé dans mon lit. Les larmes coulèrent à flot sur mon visage, mon corps me faisait mal de partout et je ne voulais plus rien. J’avais l’impression qu’on m’écorchait vive, pire qu’une personne qui brûle sur un bûcher. Une douleur bien vivante qui me tiendrait pour le restant de ma vie.


***

Je n’eus pas le loisir d’assister aux funérailles de ma mère. Mon père avait déniché une maison à Los Angeles et nous déménagions tout juste avant le rite funéraire. De toute façon, il nous aurait fallu déménager de toute façon. Nos moyens financiers étaient trop bas pour garder la maison. Nous avons emballé rapidement nos effets et s’est fait un long voyage jusqu’à notre nouvelle maison à LA. Aucun adieu à mes amis ne fut permis. J’ai disparu de leur vie en moins de temps qu’il ne le fallait pour le dire. Le voyage à été long et je n’ai cessé de penser à eux. Ensuite, je ne vous dis pas le choc que j’ai eu en découvrant que la maison que nous allions habiter était complètement à l’inverse de ce que nous avions. Celle qui se trouvait devant mes yeux était petite, presque sale. C’était affreux, un taudis presque. Je ne parvenais à croire que c’était maintenant dans ça que je vivrais. Mon père semblait se ficher de nous tout ce qu’il désirait c’était prendre sa boisson encore et encore. Nous avons emménagé, nous n’avions pas vraiment le choix. J’ai défait les affaires de mon frère, puis celle de mon père sous menaces et pour finir les miennes. Mon père me prit mon téléphone afin que j'appel personne de mes amis de mon ancienne vie, tous contacts étaient totalement interdis.

Ma vie devint un vrai enfer. Chaque soir, dès que j’arrivais de l’école je devais essuyer les remarques désobligeantes de mon père sur ma personne, essuyer les claques et les remords qui me rongeaient. À cause de mon père, j’étais maintenant convaincue que c’était de ma faute à moi si ma mère était décédée. Que je n’avais pas suffisamment fait pour elle. Tous les soirs je devais m’occuper de mon frère et de mon père avant de penser à moi-même. Rapidement je me forgeai une carapace, ce masque d’une fille que rien ne touche. Je me mis à me cacher sous d’ample vêtement, mon père en fut que satisfait bien ce que n’étais pas encore assez. Je me mis à ma maltraitée moi-même, écorchant mes propres poignets, n’y voyant qu’une minuscule source de réconfort en me disant que je méritais tout ce qui arrivait. Ma chambre devint tapisser de mots de douleurs, d’image déprimante, propre reflets de mon âme. J’étais à la dérive complète. Je me renfermai sur moi-même, m’éloignant des grands centres d’attention, devant, arrêtant presque de manger également, me nourrissant qu’au minimum… Je n’avais plus aucune vie. J’encaissais les coups les uns après les autres, m’assurant qu’Étienne ne subirait rien, prenant parfois même les coups pour lui. Vaut mieux moi que mon frère. Ma vie suit ce mode depuis deux ans. Je suis l’esclave de mon père qui est l’esclave de la boisson. Je me contente de vivre avec se que j’ai, ne pouvant plus avoir que le rêve et l’espoir comme échappatoire à ma réalité, mais même là, j’évite de trop espéré, ça fait trop mal et je ne tiens déjà plus beaucoup. Je ne vis que pour mon frère, la seule chose qui me tienne sur terre. Il est ma seule raison de vivre, je m’étais promis qu’il ne lui arriverait rien et ça, c’est certain que je vais tenir parole…


Mon Caractère

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« Allez ! Remets-moi un sourire sur ce visage tout de suite Hanna Beatrice Gallagher ! Fait moi revenir la jeune fille souriante que je connais, maintenant ! »

Je forçai mon visage à se déformer à travers les larmes qui avaient roulées contre mes joues. Ma mère glissa ses doigts sur mon visage et je sentis ses yeux essayer de déchiffré se qui se passait en moi, simplement en plaçant son regard dans le mien. Ma mère avait toujours eu une facilité incroyable à lire en moi comme un livre ouvert. C’était bien la seule. Quoique Katherine y arrivait plutôt bien aussi… Je sentais souvent leur iris me passer au peigne fin pour pouvoir retirer de moi un maximum d’informations sans que j’aie eu à ouvrir la bouche. Il y a des moments où je regrette vraiment la petite bombe joyeuse que j’étais. Je l’envie. Parfois quand je revois des bribes de ma vie étant encore jeune et innocente, je me mets souhaiter retourner à cet âge et tout oublier ce qui m’accable maintenant. Ouais je suis devenue une grande torturée par la vie. Je ne souhaite que m’effacer de la population. Pour le moment je me contente de suivre distraitement mes cours, souffrant en silence, criant sans que personne ne m’entende. Jamais on ne m’entend me plaindre, jamais on ne m’entend tout court. Je suis devenue silencieuse, parlant à peine quand on m’y contraint. Les mots nécessaires et hop ! Terminé ! Il y a des moments où j’ai envie de me mettre à hurler pour que les gens superficiels qui étudient à Westmount s’ouvrent les yeux et de faire réaliser à tout le monde que la vie n’est pas rose pour tout le monde.

Je me garde bien de m’approcher des gens qui font partis des confréries de Westmount. Ils sont tout ce que j’aurais voulu être et j’en ai ma claque de souffrir. Je suis gonflée d’espoir qui s’amenuise à mesure que le temps passe. Gonflée d’un espoir dérisoire qui je sais ne me servira jamais à rien. Je me fais des idées, ma vie maintenant, c’est plus ce qu’elle était. Je ne souris plus, dans le plus beaux des cas, j’ai un coin de mes lèvres qui se soulève, mais sinon tout reste plat. Mes yeux ne pétille plus, ils ont toujours le même éclat monotone, sauf parfois il reflète la douleur que j’éprouve ou encore parfois une étincelle de colère quand j’entends des remarques déplacées à mon sujet ou contre quelque chose qui me tient à cœur. Malgré tout, je me suis armée d’une grosse carapace dure qui donne l’impression que rien ne peut m’atteindre. Je n’ai pas vraiment eu le choix sinon on m’aurait anéantie en moins de temps qu’il en faut pour le dire ! Je fais fi des commentaires quand je les entends sur mon chemin et je continue comme si rien n’était, ne montrant pas que certains m’affectent. Je connais pratiquement tous les moyens de rabaisser quelqu’un pour l’avoir déjà fait moi-même ou avoir vu mes amis le faire. Je sais quels pièges éviter, je sais en gros ce que je peux croire ou non… Ça fait de moi quelqu’un de difficile à attraper. J’évite tout comme je le peux, me faisant prendre par moment, devenant quelque peu impulsive, mais à un moment donné, qui n’est pas fragile à ce qui lui arrive ?

À cause de ce que mon père me fait endurer à chaque journée, je me suis mise à avoir peur des gens d’une certaine façon. Je crains que les autres se mettent à levé la main sur moi. S’il fallait qu’ils s’ajoutent aux claques déjà données, j’allais flanchée c’était sur ! Dès qu’on me bouscule un peu dans les corridors, j’ai une impression d’étouffée qui me prends et j’ai envie de fuir automatiquement. Si jamais quelqu’un vient qu’à vraiment me frapper, je crise directement. Je me mets en mode de défense, mon regard se vide, je perds toute expression et tout contact avec la réalité. Je me mets à marcher machinalement, si on me parle, je ne répondrai pas. Tout devient en automatique et je ne reviendrai qu’à moi un moment plus tard, après avoir remit mes idées en place et m’être retrouvée seule. Parfois ça peut être long, comme des fois ça peut revenir rapidement, ça dépend toujours de ce qui se passe en fait. Ensuite, surtout quand je suis à la maison et que mon père fait ce qu’il veut de moi, je monte le soir dans ma chambre comme un robot et je m’étends sur mon lit. Parfois je me recroqueville sur moi-même, d’autres, je me glisse dans la salle de bain et j’entreprends de faire des entailles dans ma peau, pensant probablement à tord que je me sentirais mieux. De toute façon, les dommages sont ancrés trop profondément dans mon corps.

Je vous jure ! J’aimerais vraiment retrouvé la fille enjouée, toujours prête à faire la fête et qui sourit toujours. Elle me manque vraiment ! C’est vrai, moi aussi je voudrais pouvoir ravoir des amis et faire des fêtes quand j’en ai envie et redevenir insouciante. Arrêter de m’en faire pour ce qu’il pourrait arriver si je ne passais pas mon temps à encaisser les coups au cas où il aurait l’idée brillante de s’en prendre à Étienne. Je sais que je ne me le pardonnerais jamais s’il arrivait quoique ce soit à mon frère Je suis prête à tout pour lui et je tente désespérément de lui offrir une vie qui a du sens et qui ne mène pas trop de hauts et de bas…




Mon Physique



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« Arrête Hanna ! Tu es très jolie comme ça ! Ça ne te sert à rien de te cacher sous une tonne de maquillage ! »

Je baissai les yeux, ne pouvant supporter le regard de ma mère qui me regardait. Maman disait toujours que j’étais la plus belle fille du monde et je la croyais. Cependant, quand je mettais les pieds dans le monde écolier, j’avais tant l’impression d’être banale ! Je voyais des filles se pavaner devant moi et j’avais tant envie de leur ressembler ! Je n’avais jamais l’impression d’être assez bien pour les égalée. Quand bien même ma mère et ma nourrice se tuait à me dire que je n’avais pas besoin de ses surplus pour être jolie, moi je ne les écoutais pas. Je voulais ressembler à ses filles dans les magasines. Bon d’accord, mon copain du temps n’a pas aidé à ce que j’aie ces envies. Il était plutôt du genre à vouloir la perfection. J’étais rendu à un point si loin dans ma façon de me vêtir que j’en décourageais plusieurs. Je m’étais vraiment dévergondée que pour lui et il en avait bien profité. Je m’étais mise à mettre les vêtements les plus courts possible avec les chandails les plus provocants. Ouais, ouais, je voulais attirer l’attention, ça bien marcher. Je me souviens une discussion que Katherine m’avait obligé à subir à propos de qui je devenais pour lui. Elle m’avait forcé à retrouver une apparence normale. De toute façon, j’ai tout abandonné quand il m’a laissé pour la seconde fois. J’ai recommencé à laisser mon visage au naturel, cesser de me mettre la tonne de maquillage qui au final, ne faisait pas grand-chose à part me déguiser. J’étais revenu aux vêtements simples. Jeans, t-shirts à la mode et souliers presque ordinaire. Néanmoins on remarquait bien que j’avais quelques goûts dispendieux simplement en regardant quelques-uns de mes morceaux. J’avais pleins de chandails de groupe de musique que j’étais allé voir en concert. Je m’habillais plus simplement, mais je ne cachais toujours pas mon envie d’être remarquée, bien que tout le monde connaisse Hanna Gallagher maintenant !

Quand Maman est décédée et que Papa nous ait forcé à déménagé, j’ai arrêté de manger. Je me suis mise à perdre et perdre du poids, sans chercher à le récupérer. J’avais tout simplement perdu l’appétit. Quand il m’arrivait d’avoir faim et de manger, je me faisais automatiquement régurgité ce que j’avais avalé, me croyant plutôt indigne de manger alors que je n’avais pas terminé tout ce que j’avais affaire. En arrivant à Los Angeles, je savais que ça signifiait refaire sa vie, mais je ne croyais plus en rien. Les marques se mirent à se multipliées sur mon corps, allant des ecchymoses sur mon visage, aux marques que je me faisais moi-même sur mes bras. Dès mes premiers jours au lycée de Westmount, je me cachai sous d’amples vêtements que j’avais dû me racheter. Sweet-shirt bien trop grand, avec des jeans que j’évitais d’être trop moulant. Je voulais complètement m’effacer du monde réel, cacher mon corps, mes formes et tout, souffrir en silence et avoir la sainte paix. Chaque jour, je revêtais un sweet-shirt foncé, généralement noir et je cachais ma chevelure brune légèrement bouclés en dessous, masquant ainsi quelques traits de mon visage. L’ombre produite par le capuchon masquait la couleur bleu grisâtre de mes pupilles ainsi que mes sourcils fins alors que mes lèvres pulpeuses ne s‘étiraient plus pour dévoilée deux rangées de dents blanches bien alignées. Tout était toujours bien camouflé sous ma capuche, cachant les traits fins de mon visage au monde extérieur, ne voulant plus me faire remarquer comme avant. Je laissais toujours les manches recouvrir entièrement mes bras afin de cacher les marques que je m’auto-infligeais et chaque matin je devais m’affairer à me faire un maquillage parfait pour dissimuler ma vie aux gens extérieur. Un maquillage parfait qui ne démontrait jamais les coups que portait mon visage, qui représentait ma peau comme elle l’était autrefois. Je devins une experte dans ce genre de camouflage, n’ayant pas le choix de toute façon. En plus de tout ça, je suis toujours munie de mon lecteur de musique, la majorité du temps la musique à fond afin de me séparer du monde, si forte que j’en deviendrais sourde. Aussi, je m’assoie toujours à la même table reculée avec mes deux amis qui respectent mon silence. On peut souvent me voir, pomme dans les mains en train de la faire tournée, mais généralement elle finit à la poubelle sans même que je l’ai entamée.

Je garderai toujours sur moi la chainette en argent que ma mère m’a donnée étant plus jeune. C’était une simple chainette avec un pendentif en forme de trèfle. J’ai jamais vraiment compris pourquoi un trèfle, surtout un a quatre feuilles puisque je n’ai jamais eu de chance dans ma vie, accumulant malheurs par-dessus malheurs. Je le cache toujours sous mes vêtements, gardant jalousement le souvenir de ma mère pour moi seule. À mes poignets sont suspendus plusieurs bracelets de cordes, tressés par moi ou des amies, chaque couleur représentant souvent une personne spéciale. À mon poignet gauche pend un bracelet en argent sertis d’un H offert en cadeau par ma nourrice, peu de temps avant qu’on doive la renvoyer. Des souvenirs de mon ancienne vie, mais que je me refuse d’oublier, étant tous de jolis rappels de qui j’ai pu être et de ce qu’avait pu être ma vie. Je pourrais facilement suspendre des boucles d’oreilles à mes oreilles comme je le faisais autrefois, mais le cœur n’y est plus et les trous doivent s’être bouchés puisque ça fait près de deux ans que je ne mets plus de bijoux à mes oreilles. Je me permets toujours de mettre différentes couleurs à mes ongles, la majorité étant du noir, gardant tout très simple, me contentant simplement du minimum que ma vie m’offre.





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Sebastian A. Wilson

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MessageSujet: Re: Hanna ou la folie a l'état pure...   Hanna ou la folie a l'état pure... EmptyVen 9 Mar - 14:29

Haha te voilà enfin! Tu vas voir, on va bien s'occuper de toi Twisted Evil
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Hanna B. Gallagher

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MessageSujet: Re: Hanna ou la folie a l'état pure...   Hanna ou la folie a l'état pure... EmptyVen 9 Mar - 17:38

Hahan....
N'y compte pas mon chou <3
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Sebastian A. Wilson

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MessageSujet: Re: Hanna ou la folie a l'état pure...   Hanna ou la folie a l'état pure... EmptySam 10 Mar - 7:25

*lui tapote la tête* j'obtiens toujours ce que je veux ma belle Cool
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Hanna B. Gallagher

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MessageSujet: Re: Hanna ou la folie a l'état pure...   Hanna ou la folie a l'état pure... EmptySam 10 Mar - 9:35

*mord*
Hey! Tu cas as tomber de haut choupinet Cool
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