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 Y'a des jours où je me lâche et j'envoie tout foutre en l'air...

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Alexander M. Reever
Hanna B. Gallagher
Emily C. White
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Emily C. White

Emily C. White


Messages : 6

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MessageSujet: Y'a des jours où je me lâche et j'envoie tout foutre en l'air...   Y'a des jours où je me lâche et j'envoie tout foutre en l'air... EmptyJeu 19 Avr - 14:11



Emily Célia White

”C’est pas que je n’aime pas les gens mais je suis comme à l’étroit dans leur monde”


Y'a des jours où je me lâche et j'envoie tout foutre en l'air... Emy2n
© Emy



Age : 19 ans
Date & Lieu de naissance : 7 février 1993
Confrérie : aucune
Année: 2ème année de pharma
Groupe : normal ou troublemaker
Particularité : //
Personnalité sur l'avatar : Kristen Bell




Il était une fois...
Mon histoire


Y'a des jours où je me lâche et j'envoie tout foutre en l'air... Tumblr_lk00g0ncva1qcm30wo1_500

Quand j’étais gamine, je ne voulais rien oublier. Mes parents m’ont expliqué qu’en grandissant, on perdait nos souvenirs. Et cette idée m’effrayait… Non, je n’ai pas forcément eu une vie parfait, de petite fille modèle et heureuse. Mais malgré tout ce que je détestais dans ma vie, je voulais absolument garder en mémoire tout ce que je chérissais. Un jour, je devais avoir 5 ou 6 ans, j’ai décidé de me forger une sorte d’aide-mémoire. Un truc tout bête… J’ai demandé à mon père de m’acheter une boite en bois. Elle est assez grande, enfin, disons qu’on peut y entasser pas mal d’objet mais qu’une petite fille de 6 ans peut la porter sans problème. Quand je l’ai eu, elle était neuve. Le bois était lisse et neutre. Aujourd’hui, elle est abimé, de nombreux dessins la parsèment, quelques coups aussi. Toujours est-il qu’aujourd’hui, je viens de tomber dessus. Oui, j’avoue, je l’avais oubliée… ça doit bien faire deux ou trois ans qu’elle n’a pas été ouverte et je l’avais complétement oubliée. Et c’est en faisant mes cartons, en fouillant ma chambre à la recherche de tout ce que je veux embarquer, que je l’ai retrouvée tout au fond de mon placard. Je m’assois donc sur mon lit, entourée de cartons entrouverts, de sacs poubelles, et de toutes mes affaires en tas éparpillés. Je croise les jambes et prend la boîte sur moi. Un souvenir de ma petite enfance me reviens, cette boîte me semblait vraiment plus grande quand j’étais toute petite. Je regarde le cadenas et fronce les sourcils. Je lève les yeux et parcours ma chambre du regard. Où ai-je mis la clef ? Je grogne un moment en tentant de me souvenir, et je finis même par me décourager. Jusqu’à ce que ça me revienne ! Je retourne la boîte et glisse mon doigt dans un trou dans le bois. Je tire une minuscule planche, dessous est cachée la clef. Un sourire, et j’ouvre. La boîte est toujours sur mes jambes, je regarde à l’intérieur. Un soupir, tout est mélangé. Je plonge ma main dedans et attrape un truc au hasard…

Un papier de barre chocolatée. Je le prends entre mes doigts et le retourne dans tous les sens. Un mot au marqueur. Je plisse les yeux. « Samuel » Je tapote le papier du bout des doigts et perds mon regard dans le vide, me plongeant dans mes souvenirs. J’avais 12 ans, je venais d’entrer au collège. Enfin, NOUS venions d’entrer au collège. Elise et moi étions, comme toujours depuis notre entrée à l’école maternelle, dans la même classe. J’avoue que ceci à contribuer à cela. Enfin, passons. Nous étions à la récréation et j’avais faim. J’avais oublié mon goûter mais Elise n’était pas décidée à partager le sien. Je me souviens que j’ai beaucoup râlé. Et puis un garçon est venu. Il était dans ma classe. Et il m’avait offert sa barre de chocolat. J’en avais rougis comme jamais. Et cette barre avait été excellente. Pendant les jours qui ont suivis, on a appris à se connaître. Je me suis vraiment attachée. Vous savez ? Quand une fille commence à se rendre compte que c’est vraiment plaisant d’être regardée. Quand elle se rend compte qu’avec un sourire, elle obtient ce qu’elle veut. Qu’avec un bisou sur la joue, elle le fait fondre. Que quand il lui prend la main, elle sent son cœur battre comme jamais et cogner contre sa poitrine au point de commencer à avoir du mal à respirer. Eh bien, j’en étais là ! Je vivais ça. Je me découvrais et je découvrais les garçons. Lui ! Samuel. C’était… magique. Oui, je pense que c’est le mot parce que j’étais juste insouciante et profitais simplement de ce qu’il m’offrait. Je n’étais pas officiellement sa « petite copine » mais on nous voyait souvent ensemble. Et puis… c’est arrivé ! Comme toujours, elle a tout gâché. Cette fois fut surement la pire que j’avais vécu jusque-là. J’aurai pu m’en souvenir toute ma vie, si elle ne s’était pas donné autant de mal pour se surpasser dans ce domaine… Ce jour-là, on était allées au collège en bus, comme tous les jours, et elle avait fait comme si de rien n’était. Elle ne voulait pas que je le sache je suppose, c’était tellement plus drôle de voir ma tête. On est arrivé à l’école, et, toute joyeuse, je suis allée à l’endroit où on rejoignait toujours nos amis, sachant que Samuel m’y attendrait. Je suis arrivée face à lui, tout sourire, et j’ai avancé. Là, il ne m’a même pas regardée… Il s’est avancé, large sourire aux lèvres, les yeux brillants. Je ne l’avais jamais trouvé aussi beau. Et il a pris ma sœur dans ses bras et l’a embrassée… Je suis restée figée. Il semblerait que je l’ai fait trop attendre. Ou qu’elle m’ait doublée. Je les ai fixés, me demandant jusque, comment c’était de goûter à ses lèvres…

Un soupir, je range le papier dans la boîte. J’hésite, et replonge ma main parmi les affaires toutes plus différentes les unes que les autres. Cette fois, je sors un collier. Un collier de perles, de toutes les couleurs, très mal assorties. J’esquisse un sourire et parcours les perles des doigts. Puis je gémis et me renfrogne. J’avais 9 ans. Notre mère nous avait acheté un atelier de perles et nous en étions folles. On avait passé l’après-midi à fabriquer des colliers et des bracelets. Et on s’amusait à prendre toutes les deux des perles au hasard. Bien sûr, plus vieux, vous trouvez ça affreux. Mais pour des gamines de 9 ans on trouvait ça magnifique. Et à la fin, on était toutes les deux allées offrir un de nos colliers à maman. Elle les a pris, les a étudié tous les deux et m’a finalement rendu le mien en disant que ça ne lui servirait à rien d’en avoir deux. Puis elle a porté celui d’Elise. J’étais partie dans ma chambre, le sourire aux lèvres. Sourire, encore et toujours, pour ne pas donner satisfaction à ma jumelle. Je m’étais ensuite effondrée sur mon lit et avais jeté le collier dans ma boîte à souvenirs. J’étais en rage, à l’époque pas contre ma mère, mais contre Elise. J’avais l’impression qu’elle faisait toujours tout pour m’effacer, pour me rendre invisible. Enfin bref, aujourd’hui je vois les choses différemment…

Je replace le collier de perle dans le coffre en grognant et j’arrête là quelques secondes. Je soupire et balade le regard autour de moi, sur mes affaires. Les affaires de toute une vie, rassemblée dans une chambre, et bientôt dans une dizaine de cartons. Toute une vie de souvenirs. Je fronce les sourcils. Pourquoi garder tout ça ? Je veux que tout change, je veux tout recommencer. Alors pourquoi garder tout ça ? Un nouveau soupir, je pose la boîte à côté de moi et me lève. Je regarde les affaires dans un des cartons, attrape le carton et le retourne pour le vider. Je prends un sac poubelle et enfouit toute les affaires à l’intérieur. Puis je recommence avec le carton suivant et ainsi de suite. Au bout d’un moment, je m’étire, m’assoit et boit un coup puis reprend la boîte, curieuse. Je me mords la joue et reprend un objet au hasard. Cette fois, je tombe sur un billet de cinéma. Une partie du titre est effacé, mais cette fois, le souvenir est moins vieux, il me revient tout de suite. J’avais 14 ans. Ma sœur m’avait suppliée pour aller avec elle au cinéma. J’avais longtemps refusé et pour finir, j’avais cédé. Ma sœur avait mis des heures à se préparer. J’étais déjà blasée. On était allées là-bas et arrivées sur place, deux gars nous attendaient. Ce n’était pas prévu, elle ne m’avait pas mise au courant. Je lui en ai vraiment voulu. J’ai appris, plus tard, qu’elle voulait sortir avec un gars de 16 ans, mais lui ne sortait pas sans son frère de 14 ans. C’était la seule raison pour laquelle elle m’avait emmené. Pour pouvoir rester seule avec lui. J’étais folle de rage. Mais ça s’est calmé ensuite. Le film était vraiment nul ! Mais pendant la séance j’ai beaucoup parlé avec le garçon. Il s’appelait Jules, et il était adorable, vraiment gentil. On a beaucoup rit et il m’a embrassé. Mon premier vrai baiser. Ma sœur s’est longtemps moquée de moi. Un premier baiser à 14 ans, c’est tard non ? Je m’en moque royalement, ce baiser était génial. Je m’en souviendrai toujours. On s’est revus lui et moi, ça a duré plusieurs mois. Et je pense que je l’aimais. En tout cas, j’étais très attachée. Il me rendait heureuse en fait. Mais ma sœur s’est gravement fâchée avec le frère de Jules. Et à partir de là, je l’ai vu de moins en moins, puis plus du tout. Parce que son frère l’en empêchait. Ça m’a blessée, vraiment. Mais tout le temps où nous étions ensemble, j’étais vraiment bien. Mais, comme toujours, j’ai fermé ma gueule. Quand on a fini par se séparer à cause de ma sœur, encore, je me suis tut. Je n’ai rien dit. J’ai encaissé en silence, je me suis pris le coup dans la figure seule et je me suis relever seule. Comme toujours, depuis ma naissance, j’ai fermé ma bouche, je n’ai rien dit, je suis restée en retrait, comme si rien ne me faisait vraiment mal…

Je ris froidement et replace le ticket dans la boîte. J’hésite et finis par reprendre une autre chose. Cette fois je tombe sur un journal. Un journal intime, non scellé. Je l’ouvre et parcours rapidement les pages. Je l’ai tenu entre mes 8 et mes 15 ans. Je lis quelques pages par ci par là. Ok, je perds mon temps à me replonger là-dedans. Mais je suis sûre que ça vous est déjà arrivé et que vous me comprenez ! Je souris en me relisant moi-même. J’ai beaucoup changée depuis, vraiment changée ! Je soupire encore puis referme le carnet, mais le garde dans les mains. Mon regard se perd dans le vide et mes souvenirs se mettent à retracer ma vie… Ai-je pris les bonnes décisions ? Je m’appelle Emy. Enfin, Emily, mais personne ne m’appelle comme ça, à part mes profs. Je suis née le 7 février 1993… 16 minutes après ma sœur, Elise. On pourrait croire qu’il n’y a aucune conséquence à ça ? J’y ai longtemps cru, aujourd’hui je reste sceptique… J’ai connu d’autres jumelles, en général elles s’adoraient. Je ne dis pas que je n’aime pas ma sœur… je pense juste que plus je suis loin d’elle, mieux je vis. Première conséquence ? Et bien… pour commencer, personne ne savait que nous étions deux là-dedans. Apparemment, l’une de nous se cachait plutôt bien. Tout le monde maintient que c’est moi. Si vous le dites… Donc, ma sœur, qui sortit avant moi, a hérité du prénom que mes parents adoraient. Le prénom qu’ils avaient choisi avec amour. Pendant neuf mois, ils ont regardé le ventre rond de ma mère en l’appelant « Elise ». Et lorsqu’une deuxième tête s’est pointée… ça a été le choc. Bon, ce n’était pas non plus dramatique. Mais, pris au dépourvue, mes parents m’ont donné le nom de l’infirmière qui m’a lavée. Très classe n’est-ce pas ? Peu importe, ce n’est qu’un prénom, je m’en fiche. Deuxième conséquence ? Eh bien, il a fallu tout racheter en double, et rapidement. Ma sœur a donc eu toute les jolies affaires choisies avec soin pendant plusieurs mois. Et moi j’ai eu les affaires trouvées le jour même. Bref, ce n’est pas le plus important me direz-vous. Puisqu’au final, j’étais quand même nourrie et aimée. Oui, j’étais aimée, ça je n’en ai jamais douté. Tout comme le fait que je n’ai jamais douté que mes parents préféraient ma sœur. Ils m’ont aimée, c’est certain. Mais ils ne m’ont jamais regardée comme ils la regardaient elle. Vous y croyez, vous, au fait que la deuxième née vit toujours dans l’ombre de la première ? C’est possible que ça n’arrive pas à chaque fois. Mais chez nous ça a été le cas. Et ça, tous ceux qui nous ont côtoyées à un moment ou un autre de notre vie vous le diront. On vivait à San Francisco. On a grandi, on est entré à l’école. Et ça a toujours été la même chose. On ne voyait qu’elle. Elle avait un tas d’amis et je restées scotchée à elle pour faire croire que moi aussi. Elle avait toujours raison, j’avais toujours tords. Elle brillait dans toutes les matières, je n’étais bonne dans aucune. Elle avait un tas de petits copains, je n’en ai pas eu avant mes 14 ans. Tout le monde l’admirait, la trouvait jolie. Pourtant, croyez-moi, l’une à côté de l’autre, vous ne nous différenciez pas. Mais elle portait parfaitement ses jolies jupes et ses jolies robes, à l’école primaire. Elle était toujours magnifique et resplendissante. Moi ? J’étais un vrai garçon manqué. Puis vint le collège, et la même rengaine. Elle sortait souvent, était invitée à plein de soirées, je passais mon temps dans les livres ou les jeux vidéo, à faire du vélo ou à promener notre chien. Elle mettait une bonne heure dans la salle de bain tous les matins, j’enfilais un simple jean et un tee-shirt après ma douche. Je me suis toujours écrasée devant elle, la laissant briller seule. Je n’ai jamais rien dit, j’ai toujours encaissé, j’ai toujours subi les conséquences, sans jamais rien dire. Jusqu’à nos 16 ans…

Nous étions au lycée, en première année. Pour moi rien ne changeait. Tout était toujours pareil mais finalement, je ne m’en plaignais plus. A quoi bon de toute façon ? Je dois quand même avouer que j’étais contente d’avoir ma propre chambre. Oui, on aurait pu nous mettre dans la même, là ça aurait été le summum. Ce soir-là, je faisais mes devoir, m’énervant comme toujours sur mes mathématiques. Ma sœur est entrée, maquillée, coiffée, mini-jupe et talons haut, et m’a demandé de la couvrir car elle sortait. J’ai soupiré mais acquiescé comme toujours, puis me suis replongée dans mes équations. Jusqu’à ce que mon téléphone sonne. C’était une amie. J’ai répondu. Et en fait, je crois que ce coup de fil a tout changé. Non, en fait, j’en suis sûre. Ce n’était pas la pire des choses qu’elle ait fait, ça ne m’a pas particulièrement blessée non plus. Mais ça a été la goutte qui a fait déborder le vase. Je pense que l’âge y faisait aussi. Je grandissais et n’étais plus apte à tout encaisser. Je ne pense pas non plus qu’Elise ait cherché à me faire du mal tout au long de notre vie. Non, je pense qu’elle ne s’en rendait pas compte. Elle m’aime, je le sais. Et je l’aime aussi. Je donnerai surement ma vie pour elle. Et je suis sûre qu’elle aussi. Mais elle n’a jamais réfléchit, pas une seconde, aux conséquences qu’avaient ses actes sur moi. Donc, mon amie m’a expliqué au téléphone qu’elle avait croisé Elise, au bras d’un gars, près du bowling. Jusque-là rien d’anormal. Bien sûr, cette amie savait nous différencier puisqu’elle trainait beaucoup avec nous. Mais c’est la suite qui ne va plus. Le garçon appelait ma sœur « Emy ». Une erreur ? Non, aucune erreur de sa part. Il était persuadé de passer la soirée avec moi ! Ce garçon de 17 ans, je l’avais rencontré quelques jours plus tôt au lycée, on avait sympathisé. Et apparemment il avait craqué pour moi. Il avait dû croiser ma sœur dans les couloirs et l’avait prise pour moi puis lui avait donné RDV. Et elle y était allée. Elle le laissait croire qu’elle était moi, jouant, toute la soirée, la fille douce, gentille, et attentionnée que j’étais. Pour obtenir la seule chose qu’elle attendait de lui : du sexe. Elle a gagné. Et elle est partie, ne voulant rien de plus de lui. Le pauvre n’a simplement rien compris. Lorsque mon amie a raccrochée, je suis restée un moment figée, comprenant lentement ce qui était en train de se passer. Non seulement j’étais restée dans son ombre toute ma vie, mais maintenant, elle ne voulait mon prénom, ma vie, mon existence même, pour la vivre à ma place, ne se satisfaisant plus de la sienne. A partir de ce jour, tout a changé. J’ai changé. Pour toujours.

J’ai fait comme s’il ne s’était rien passé lorsqu’elle est rentrée. Je pense même qu’elle ne sait pas d’où est venu mon changement. Toujours est-il que je me suis endurcie, vraiment. Finie la fille qui se cache derrière sa sœur et encaisse. J’ai ouvert ma gueule. J’ai commencé à ne plus me laisser faire, d’abord. Ensuite, j’ai pris soin de tout faire pour marcher sur ses prérogatives. Je me suis fait remarquer au lycée, obligeant les gens à nous différencier. Je les ai obligés à retenir mon prénom, retenir nos différences et arrêter de me voir comme une pâle copie d’elle. Je suis sortie avec un nombre incalculable de garçon, devenant de plus en plus égoïste. Je les plaquais sans aucun état d’âme, devenant également froide. Je me suis forgé un nouveau caractère, beaucoup plus fort. Celle que j’étais avant s’est lentement effacée pour laisser place à une Emy qui ne souhaitait que se venger de ses 16 années perdues. J’étais toujours particulièrement nulle à l’école, mais je ne redoublais jamais, passant de justesse. Je m’amusais avec les garçons, sortant avec eux, parfois plusieurs en même temps, sans scrupule. J’ai eu ma première expérience sexuelle à 16 ans, alors que j’étais complétement ivre, à l’arrière d’une voiture, avec un gars que je n’ai plus jamais revu. Classe n’est-ce pas ? Si un jour j’ai cru à l’amour, ce n’est plus le cas aujourd’hui. Pour moi, tout ça, ce ne sont que des foutaises. L’année de mes 17 ans, nos parents ont divorcés, ce qui n’a fait que prouver ma façon de penser. Et à partir de là, j’ai voulu prouver mon point de vue au monde. Les filles qui sortaient avec des gars semblaient être tellement sûre que rien ne pouvait leur arriver. Elles étaient persuadées que leur amour était plus fort que tout et que rien ne se mettrait jamais en travers de leur chemin à elle et celui qu’elles aimaient. A bon ? Eh bien, je leur ai prouvé le contraire. J’ai dragué et charmé un nombre incalculable de gars en couple, qui, en général, tombaient sous mon emprise. Je couchais avec eux, et détruisait leur couple. Je suis rapidement devenue la « salope » du lycée. Les filles savaient ce que je faisais, et à partir du moment où elle craignait de me laisser seule avec leur mec, c’était gagné pour moi, ça ne faisait que prouver que ce qu’elles croyaient être de l’amour n’était en réalité qu’un fort attachement provoqué par leur peur de rester seule à jamais. Je n’étais plus du tout appréciée auprès des filles. Les garçons m’aimaient déjà un peu plus. Je vivais enfin ce que je n’avais jamais pu faire, être désirée dans les bras des gars. Et de nombreux gars. J’ai aussi commencé à aimer prendre des risques. Pas seulement en couchant avec de nombreux garçons, mais aussi en faisant des sports à haut risque, ce que je n’avais jamais fait avant. J’ai aussi passé mon permis moto, j’adorais ça. Ma sœur n’en revenait pas de ce que je faisais, elle semblait abasourdie. Surtout que je commençais à faire de l’ombre à cette petite perle qui, avant, brillait de mille feux. Et je restais toujours la même dans le fond, détestant rester longtemps dans la salle de bain, je gardais le même style vestimentaire et garder les mêmes occupations globalement. Elle ne comprenait pas pourquoi ils étaient attirés par moi. Mais j’avais compris, depuis bien longtemps, que tout ne dépend que de la façon dont on se regarde soi-même. La vie n’est qu’une sorte de jeu. Comme dans un jeu vidéo, vous pouvez choisir quel personnage vous voulez jouer. Et bien la vie, c’est pareil. Vous êtes celle que vous voulez être. Et je suis devenue une vraie garce. Je le sais, et je n’aime pas la fille que je suis devenue. Ce n’est pas la fille que j’aurai voulu être. Mais je m’en satisfais, parce que maintenant, je vis comme je l’entends, je parcours mon propre chemin. Seulement, Elise est toujours dans les parages. Peu importe où je pose le regard, je la vois. Que ce soit à la maison, où nous vivons avec notre mère, où à la fac, où nous étions allées ensemble, encore une fois. Alors, j’ai décidé de partir vivre chez mon père, à Los Angeles.

Je souris en coin et me relève une fois pour toute. Je referme ma boîte et recache la clef sous la planche. Je la pose au sol et finis par mettre le reste de mes affaires dans des sacs poubelles que je descends ensuite dans la rue. Finalement je ferme les quelques cartons que j’ai réussis à faire, trois à vrai dire. Ils seront suffisant, juste des vêtements et quelques produits. Puis je les descends dans le hall car mon père ne devrait plus tarder. Je remonte une dernière fois dans ma chambre, qui est maintenant totalement vide. Je récupère ma boîte et ferme définitivement la porte de cette chambre que je ne reverrai jamais puis me dirige vers le jardin. Je pose la boîte au sol et sors une cigarette. Je l’allume et verse de l’alcool sur la boîte. Je profite quelques minutes des bouffées tueuses, puis finalement, je jette la cigarette sur le coffret de bois qui renferme ma vie. Mon regard se perd dans les flammes qui consument, lentement, mes souvenirs. Une fois qu’il ne reste que des cendres, j’entends klaxonner. Mon père et moi embarquons les cartons dans la voiture et je grimpe à l’avant, à côté de lui. Je pose le bras sur le rebord de la fenêtre et regarde le paysage défilé. Je dis adieu à ma ville, à ma mère, à ma sœur et à ma vie. Je vais tout recommencer, tout au début, seule, enfin !




Mon Caractère


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Vous parler de moi? Je pense que le mieux est de vous expliquer la fille que je suis aujourd'hui. J'ai 19 ans et j'ai changé il y a environ trois ans. Je me suis attiré par mal d'ennemies à cause de ça. Et mon déménagement ne me rend absolument pas malheureuse. Je me fiche de perdre le peu d'amis que j'ai. Je ne suis pas stupide, je saurai m'en refaire. Je crois que je ne me suis jamais assez attaché à quelqu'un pour le regretter si je partais. Je suis une fille plutôt cool et pas prise de tête. D'ailleurs j'évite autant que je peux les conflits. Mais c'est vrai que j'ai du mal à fermer ma bouche. Je l'ai tellement fait par le passer qu'aujourd'hui, tout sort tout seul. Je dis un peu trop ce que je pense, ce que ne plait pas forcément à tout le monde. J'aime aussi profiter de la vie et je ne pose pas mille questions. Quand j'ai envie de faire un truc, je le fais point barre. Je fume, je bois, je me suis déjà droguée et je recommencerai. Je le fais et je l'assume entièrement. J'aime le sexe et par dessus tout, j'aime casser des couples. En fait, ce n'est pas que j'aime les voir malheureux, mais j'aime prouver que j'ai raison. Je ne crois pas à l'amour, tout simplement parce qu'il n'existe pas. Et quand je suis dans les parages, vous pouvez être sûrs que je vais vous le prouver. J'aime plaire aussi et je ne le cache pas. Je déteste les cours et je n'y vais que par pure obligation. Si non, j'adore le sport, en particulier le sport à sensation. Je joue aussi beaucoup aux jeux vidéo, et j'aime lire. Je suis pas vraiment le genre de fille calme. Je l'ai surement été, mais ce n'est plus le cas. J'aime bouger, je ne supporte pas rester en place. Mais devant un bon livre, j'en suis capable. Je suis du genre à vivre à deux cent à l'heure, pour rattraper le temps perdu. Je suis toujours présente quand il s'agit de s'amuser, et dans tous les sens du terme. Mais ne croyez pas que je suis trop froide et que je n'éprouve aucun sentiment. Je reste au fond de moi celle que j'aurai voulu être et c'est vrai que lorsqu'on apprend à me connaître, on découvre une fille plutôt douce, attentionnée et parfois gênée ou timide. Mais tout ça est caché bien loin, pas facile à trouver. Tout simplement parce que je n'ai pas envie de le montrer. Je prends sur moi et je passe pour une fille forte. Et impossible de croire le contraire, je suis indestructible. Je vis au jour le jour et j'agis sans me poser trop de questions, selon mes envies. Qu'on me prenne pour une gamine, une cinglée, ou une garde, j'en ai rien à faire! Si les gens ne cherchent pas à me connaitre c'est tant pis pour eux. Je sais qu'au premier abord je passe pour la pire des garces. Mais je ne cherche pas à être méchante, du moins, je ne le fais pas exprès. Je vous assure qu'en cherchant un peu, vous me trouverez cool.


Mon Physique


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Quand nous étions toutes petites, Elise et moi aimions jouer au miroir. On se mettait l'une face à l'autre et on reproduisait nos gestes. Et vraiment, on aurait pu croire à un miroir. Elle est moi sommes deux gouttes d'eau. Au moindre détail près. Je crois que les deux seules choses qui nous différencient sont nos vêtements et mes quelques piercings et tatouages. Nous avons toutes les deux les cheveux blonds qui ont, en fait, deux nuances. Il sont dorés avec parfois des mèches et des nuances plus claires. Et se les ai toujours gardé au naturel. Ils m'arrivent sous l'épaules et ondulent légèrement. Je les porte avec la raie à gauche et une mèche sur le côté que je replace sans arrêt. Je les ai coupé en dégradé récemment et ils me retombent souvent sur le visage. Je n'en ai pas encore l'habitude et en fait, ça m'agace. Je retiens ça et finit! Je ne passerai plus chez le coiffeur. Mon père a insisté pour que j'y aille avant la rentrée mais je ne l'écouterai plus c'est sûr. Avant ça, je me coupais moi même les cheveux. Le résultat était souvent désastreux mais plus pratique que cette fois. A part cela, j'ai la peau plutôt lisse et douce, on me l'a souvent répété. J'ai les dents blanches et les lèvres rosées. J'ai un joli sourire, je le sais, car j'ai le même qu'Elise. D'ailleurs, j'ai aussi un joli rire, plutôt communicatif. Et on m'entend souvent rire ou à défaut, je souris presque constamment. Si ce n'est pas joyeusement, ce sera un sourire moqueur. Mes yeux sont bleus-gris clairs, souvent rieurs ou brillants, joueur aussi parfois, rarement tristes quand je suis en compagnie de quelqu'un. Je ne suis pas mince, vraiment pas. Mais je suis loin d'être grosse. En fait, j'ai le bon poids pour ma taille. Je grossis facilement mais comme j'aime le sport, je suis plutôt musclée. J'ai trois tatouages, un à la cheville, un dans le haut du dos, et un en haut de mes cotes, côté gauche. Le premier ce sont simplement des roses qui remontent sur une liane qui comporte de nombreux piquants, le deuxième représente une simple étoile et enfin le troisième est un ak47, entouré de papillons et surmonté du signe "peace and love". J'ai aussi un piercing au nombril, deux sur le haut de l'oreille gauche et un sur la langue. Coté vestimentaire, je porte rarement des jupes ou des robes, ou alors pour une occasion particulière. Pareil pour les talons, uniquement avec les robes ou les jupes. En général je porte des petites bottes ou des converses. Ce sont les chaussures dans lesquelles je me sens le mieux. Je porte souvent un jean ou un mini short, avec toujours un tee shirt assez long, parfois décolletés. Par dessus, j'ai une veste en jean ou une veste simple, noire. On me voit souvent avec une cigarette à la bouche ou à la main. J'ai la démarche joyeuse, je cours presque. Je n'aime pas perdre de temps. J'ai les gestes rapides mais précis. Enfin, je sais être douce et câline quand il le faut, gentille, attentionnée et aimable aussi, mais pour ça, encore faut-il que vous en valiez la peine.



Derrière le miroir...
Mon histoire

Pseudo : Nao (oui oui… encore red )
Age : toujours 21 xD
Sexe : ça a pas change non plus… je crois oO
Loisir : en ce moment? Mon lit <3
Code du Réglement :
Spoiler:
Comment as-tu découvert le forum : sérieux… z’en avez pas marre de toujours poser les mêmes questions ? -_-



Dernière édition par Emily C. White le Lun 23 Avr - 18:36, édité 5 fois
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Hanna B. Gallagher

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MessageSujet: Re: Y'a des jours où je me lâche et j'envoie tout foutre en l'air...   Y'a des jours où je me lâche et j'envoie tout foutre en l'air... EmptyJeu 19 Avr - 23:32

C'est la qu'on dit rererererererererere[...]welcome? (a)
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Alexander M. Reever

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Localisation : A Westmount. Mais où?

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MessageSujet: Re: Y'a des jours où je me lâche et j'envoie tout foutre en l'air...   Y'a des jours où je me lâche et j'envoie tout foutre en l'air... EmptyVen 20 Avr - 5:06

xD mdr Hanna. xDDD

Welcome et bonne chance pour ta fiche. Wink
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Aalyah E. Stinson

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MessageSujet: Re: Y'a des jours où je me lâche et j'envoie tout foutre en l'air...   Y'a des jours où je me lâche et j'envoie tout foutre en l'air... EmptyVen 20 Avr - 7:15

Encore un perso? Oo
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Emily C. White

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MessageSujet: Re: Y'a des jours où je me lâche et j'envoie tout foutre en l'air...   Y'a des jours où je me lâche et j'envoie tout foutre en l'air... EmptyVen 20 Avr - 8:33

Un nouveau perso? Ou ça? Suspect /SBAFF/

Non mais hey >< depuis quand vous vous plaignez que je fasse des persos vous? Au pire si ça fait trop je vire un de mes Alphas et mon Bêta cute

*se pend*

Aleeeex *µ*
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S. Liam Parker

S. Liam Parker


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MessageSujet: Re: Y'a des jours où je me lâche et j'envoie tout foutre en l'air...   Y'a des jours où je me lâche et j'envoie tout foutre en l'air... EmptySam 21 Avr - 4:03

    Ouais, moi je me plains de tes persos, nah ! Et j'ai tout les droits vu les merdes actuelles xD

    Mais bienvenue quand même et bon choix de vava red
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Naomie June

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MessageSujet: Re: Y'a des jours où je me lâche et j'envoie tout foutre en l'air...   Y'a des jours où je me lâche et j'envoie tout foutre en l'air... EmptySam 21 Avr - 5:07

Ok bin... ça fait plaisir de le savoir Rolling Eyes ...
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Emily C. White

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MessageSujet: Re: Y'a des jours où je me lâche et j'envoie tout foutre en l'air...   Y'a des jours où je me lâche et j'envoie tout foutre en l'air... EmptyLun 23 Avr - 18:06

Terminée \o/ Cool
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MessageSujet: Re: Y'a des jours où je me lâche et j'envoie tout foutre en l'air...   Y'a des jours où je me lâche et j'envoie tout foutre en l'air... EmptyMar 24 Avr - 9:07

Bienvenue mademoiselle White
J'évite le long texte, je crois que tu commences à savoir ce qu'il faut faire non Wink
Donc oublie pas de toute faire et je te met dans le groupe normal, puisque tu fais un certain grabuge, mais pas il n'est pas constant.
Bon jeu Wink
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MessageSujet: Re: Y'a des jours où je me lâche et j'envoie tout foutre en l'air...   Y'a des jours où je me lâche et j'envoie tout foutre en l'air... Empty

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